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La communication, ou plutôt ses écueils, sont cités au top 10 de ce qui fait défaut quand les relations dérapent, grincent ou font mal. Elle est pourtant mentionnée comme l’élément miracle quand les relations, la santé ou le travail sont satisfaisants, enrichissants, voire agréables. Comment favoriser ce versant tant recherché ?


1 | La CNV, c’est quoi  ?

Pour l’Association des formateurs CNV, c’est un art de vivre avec soi et les autres.
C’est aussi décrit comme un processus, une démarche, une pratique et surtout une manière d’être dans la vie et une façon de se relier aux autres.
La CNV est une approche qui invite à la conscience dans ses relations et à faire des choix dans sa communication afin de gagner en relations plus fluides, plus respectueuses de chacun, et ainsi plus favorables à une coopération, harmonieuse et efficiente.

Pour ce faire, elle s’appuie sur deux prises de conscience principales :

  • Le dialogue est une danse à trois temps et non un jeu de ping-pong ;
  • Nos RÉflexes et RÉactions sont appropriés la majeure partie du temps, mais parfois ça dérape. Et même quand ça dérape car nos Réactions ne sont pas adaptées, nous cherchons à satisfaire des besoins en lien avec notre vie, notre survie, notre développement, notre appartenance, …

Marshall B. Rosenberg a décrit un processus simple car selon lui, « le langage et les interactions renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ».

Je dirais donc que c’est une façon d’être en relation au sens large qui s’appuie sur un processus formalisé et clair.

  • Ce processus donne des repères qui permettent au départ de l’utiliser comme un outil.
  • Il peut aussi plus largement constituer un guide pour développer des relations ajustées, saines et fluides avec soi, avec les autres, au travail, face aux évènements…

Pour cela il donne des repères pour distinguer nos RÉactions RÉflexes, de nos aspirations profondes qui s’expriment via nos émotions, ressentis, sentiments et autres indicateurs internes.
Cette distinction permet de s’exprimer en authenticité sans accuser. Cela permet aussi de s’affirmer par des actes conscients et ajustés. C’est-à-dire qui prenne en compte ses motivations propres et la réalité de son environnement.
Je tente le mieux possible de l’incarner comme une façon d’être. Il m’arrive aussi de l’utiliser comme outil de démêlage d’une situation, de pensées ou d’émotions qui me mettent mal à l’aise. Pour « reprendre la télécommande » de mes choix et décisions !

2 | Le Processus

4 étapes pour démêler les pensées et RÉflexes habituels et les distinguer

  • Des faits perceptibles par nos 5 sens (observation),
  • Des ressentis, émotions, sensations (sentiment),
  • Des élans vitaux, enjeux ou aspirations profondes en jeu dans la situation pour les protagonistes
    (besoins),
  • Ce qu’il est possible de faire soi-même, de proposer, ou de demander pour prendre en compte ces
    besoins fondamentaux identifiés (Demande).

Le plus délicat, est de différencier :

  • les faits de ce que l’on s’en dit
  • nos indicateurs internes de ce que l’on reproche à l’autre
  • nos aspirations profondes de la façon habituelle ou préférée avec laquelle on aimerait y répondre
  • ce que l’on imagine est la seule solution qui enferme quand elle ne fonctionne pas les possibles
    créatifs qui permettent de trouver des alternatives réalistes et acceptables pour chacun.

Après avoir pris en compte son propre tableau de bord interne, il est toujours possible de faire comme d’habitude en mode RÉaction si c’est le plus adapté à la situation !

Une infinité d’options pour sortir des RÉflexes habituels

  • démêler pour soi pour identifier ce qui est essentiel pour soi ;
  • écouter l’autre avec curiosité pour comprendre son enjeu avec indulgence ;
  • s’exprimer de façon authentique et responsable pour être entendu ;
  • prendre du recul et revenir avec ls idées claires sur ses priorités ;
  • se retirer de la relation temporairement ou définitivement ;

Conjuguer ces options donne une infinité de combinaisons possibles !

3 | Bénéfices

Je perçois plusieurs niveaux de bénéfices sur le champ de la relation :

  • Un apaisement de soi à soi favorable à des décisions adaptées et sereines ;
  • Une fluidité des relations interpersonnelle propice à la co-construction la montée ne compétence et l’inspiration ;
  • Des fonctionnements d’équipe et de coopération nourris de la diversité des compétences et où chacun trouve sa place de façon suffisamment satisfaisante pour être motivé et impliqué ;
  • Un engagement et une implication équilibrée au travail et ainsi propice aux objectifs de la structure et aussi à la propre santé, estime de soi, satisfaction.

4 | Ouverture

Quand j’interviens en organisation, la CNV est une toile de fond, un cadre de référence sous-jacent.
C’est en revanche mon approche principale explicite en accompagnement individuel ou managérial, pour comprendre des situations complexes avec un point de vue différent. De même pour transformer des situations de crise ou de conflit, en consultation souffrance au travail et en formation.

Consultez les principaux cadres de référence sur lesquels je m’appuie.

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