RESSOURCES : COMPRENDRE, ÉCLAIRER, ANIMER, PARTAGER ET S'INSPIRER
Besoins et arbitrages dans un système
Il m’arrive d’être tiraillée entre des contraintes contraires liées à différents aspects de ma position dans un système. Au travail par exemple :
- vouloir assister à une réunion « présentielle » pour être en lien avec mon équipe et mes collègues ;
- envisager de rester derrière mon écran pour réduire les temps de déplacement et finir un projet dans les délais en y mettant le soin et les détails qui me semblent adaptés;
- souhaiter rentrer tôt pour faire du sport et mettre mon corps en mouvement, voire prendre l’air;
« Utiliser les principes de la Communication NonViolente amène de la clarté de soi à soi et aide ainsi à trouver son propre alignement et à poser des choix avec lesquels être pleinement à l’aise avant même d’être en interaction avec l’autre.«
Le triangle des besoins permet de déplier les besoins qui relèvent de différents espaces et d’envisager une façon de les prendre en compte qui intègrent nos trois niveaux d’implication dans un système : individu, personne dans son rôle, membre d’une collective et d’une équipe. La situation trouvée est propre à chacun à un moment donné…
« Mettre en discussion les arbitrages de l’oeuvrer ensemble » Cf Ouvrage « Traverser le conflit – Coopération et Communication NonViolente » page 57
Les besoins... moteurs de la motivation.
L’identification des besoins est la troisième étape du processus de Communication NonViolente. Elle permet de reconnaître et de prendre en comptes nos énergies vitales et les motivations qui guident nos actions. Ces aspirations profondes sont au service de notre vitalité et de notre développement. Elles se manifestent via nos indicateurs internes (sentiments, ressentis corporels …). Lors que nos besoins fondamentaux sont affectés, nos ressources sont réduites, lorsqu’elles sont satisfaites, nous sommes au top de nos moyens.
Les outils pédagogiques « Les besoins quoi ? », « Les besoins pourquoi ? », « Les besoins comment ? », vous permettent de donner des repères pour écouter en temps réel les besoins qui s’expriment pour prendre soin de votre vitalité… Les identifier est au service de choix alignés avec la situation, qui vous êtes, vos objectifs… C’est une troisième étape pour éclairer sur quoi se baser pour transforme les situations délicates… et comment favoriser les situations satisfaisantes pour vous à un moment donné. Une étape au service de votre réalisation.
En relation, cette étape permet aussi de sortie de conflits de stratégies préférées de chacun pour se relier à nos aspirations profondes et partagées avant de trouver une option qui prenne en compte chacun.
Cf Ouvrage « Traverser le conflit – Coopération et Communication NonViolente » « Remettre les mains sur les manettes – Qui a ma télécommande ? » page 64 « Sortir du rail des stratégies pour écouter les besoins » page 61
Les émotions ... relever les indicateurs utiles
La prise en compte des sentiments est la deuxième étape du processus de Communication NonViolente. Elle permet de se relier à ce qui se passe chez soi ou chez l’autres afin de pendre en compte nos enjeux profonds de vitalité. Ce que nous fait ressentir et vivre une situation indique les aspirations vitales, les besoins fondamentaux qui ont été touchés par une situation, et vers quoi tendre pour retrouve ses moyens.
Les outils pédagogiques Les sentiments quoi ?, Les sentiments pourquoi?, Les sentiments comment ? vous permettent de donner des repères pour collecter en temps réel les informations et indicateurs au service de vos choix. C’est une deuxième étape pour éclairer comment démêler les situations délicates… ou satisfaisantes et éviter débordements ou un manque d’information pénalisante.
« Sortir les émotions du placard » Cf Ouvrage « Traverser le conflit – Coopération et Communication NonViolente » page 81
L'observation... revenir aux faits
L’observation est la première étape du processus de Communication NonViolente. Elle permet de distinguer ce que l’on se dit d’une situation des évènements factuels qui se sont passés. Les outils pédagogiques L’observation quoi ?, L’observation pourquoi?, L’observation comment ? vous permettent de donner des repères pour distinguer les faits et les avis, jugements, croyances impression…. C’est une première étape pour éclairer comment démêler les situations et poser les ingrédients de ce qui peut être vécu comme des injonctions paradoxales.
« S’attacher aux faits pour sortir des impasses : Injonctions paradoxales et harcèlement » Cf Ouvrage « Traverser le conflit – Coopération et Communication NonViolente » page 36
Le processus de Communication NonViolente
La Communication NonViolente est connue pour son processus dit en « 4 étapes ». En réalité, c’est une approche bien plus large qu’un simple outil. La CNV est un vecteur qui permet de reprendre possession de ses propres ressources et de sa puissance en prenant en compte la réalité qui nous entoure… et en la respectant.
Vous trouverez soit le processus de Communication NonViolente et ses liens avec le fonctionnement naturel du monde vivant.
Transformer la colère avec la Communication NonViolente
« La colère me fait peur et peut se transformer en violence. »
Il arrive qu’elle s’exprime sous forme de violence. Elle peut même devenir un moyen de domination par la peur.
Certains d’entre nous ont entendu qu’il fallait maîtriser ou cacher sa colère, que ce n’est « pas bien » d’être en colère. Alors ils tentent de la retenir pour éviter de se sentir coupable en boumerang.
« Mon but est notamment de montrer comment le processus de Communication NonViolente nous aide à exprimer pleinement notre colère. » Marshal B. Rosenberg, Les ressources insoupçonnées de la colère, Éd. Jouvence
Gouvernance "partagée" et Intelligence collective
Certains consultants proposent leur service pour « mettre en place » une gouvernance dite « partagée » qu’ils abordent comme un processus supplémentaire d’intelligence collective. Quand tel est le cas c’est généralement qu’ils n’ont pas expérimenté pour eux-même une gouvernance dynamique et qu’il y a confusion entre mode d’animation et méthode d’auto-organisation.
Nous vous proposons un schéma simple avec les liens et différences principales entre ces deux approches complémentaires.
Œuvrer ensemble c'est partager un but commun
Les conflits du travail, les discussions autour de l’autonomie et de la coopération nous poussent à revisiter les fondations d’un « œuvrer ensemble » partagé et réaliste.
Nous vous proposons la piste d’investissement commun qui nous paraît propice à nourrir le sens au travail.
Confier une mission par élection sans candidat (ESC)
L’affectation des missions par consentement est basées sur : un cahier des charges, des critères définis, des rôles clairs pour une durée précise, des compétences adéquates et une motivation réelle, un processus rigoureux.
Ce gage de choix « ajusté favorise l’implication des personnes et un engagement réel et honnête. Il limite les jeux de pouvoir, frustrations, jalousies, clans…
Trouvez joint le schéma du processus d’animation d’une élection sans candidat (ESC) pour l’affectation des missions au sein de votre structure.
Vous pouvez compléter cette information par les fiche relatives à l’objection et à la décision par consentement et par les articles sur la Gouvernance dynamique (Sociocratie) et la Théorie Organisationnelle de Berne (T.O.B.).
Décider par consentement (DPC)- Animation en 8 étapes
Décider par consentement favorise la responsabilité collective, l’implication individuelles et le réalisme de la mise en oeuvre. La décision par consentement repose sur l’équivalence entre les personnes, un processus rigoureux et la prise en compte réaliste des enjeux, opportunités et contraintes.
Vous trouverez ici le processus schématisé en 8 étapes de la décision par consentement (DPC). Nous vous invitons à le mettre à disposition des membres du cercle de décision et à en rappeler le fonctionnement.
Vous pouvez aussi télécharger le cadre de sérénité pour décider ensemble, le schéma qui présente l’objection « raisonnable », et l’illustration du principe de réalité.